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BIL BO K MAGAZINE

BIL BO K, Magazine des errances contemporaines, est une revue d'esthétique traitant d'art et de littérature, préconisant l'errance et la coïncidence comme méthode d'appréhension du réel. Réunissant différents intervenants issus de l’art contemporain, de la littérature, de la photographie, du design, de l’architecture, du cinéma, mais également de la science, de la philosophie et de la sémiologie, BIL BO K se présente pour chacun comme un espace ouvert autour d'une thématique (depuis 2002, avant en carte blanche). Chaque proposition est inédite et spécialement crée pour le magazine. Quelques thèmes déjà investigués : La Quatrième Dimension, Opportunisme et Opportunité, le Faux, les Portes, le Miroir, l’Empreinte, Anarchives, Lux(e), Trou, Club, circum Zéro, Désinvolte, Découverture, Spirit, Subversion …

Née en Juin 1995, le jour de la fête de la musique à l'Hôpital Ephémère, Paris (aujourd'hui disparu) avec une lecture du poète et plasticien hollandais Hilarius Hofstede. La revue s'appelle alors "De Toute Façon, Quelqu'un Travaille Pour Vous".
À partir du second numéro, elle prend le nom de BIL BO K.

Pourquoi ce nom de BIL BO K ? Pour y répondre, voici un extrait de l'édito du n°2 :

"Le numéro 2 de la revue “De toute façon quelqu’un travaille pour vous” sortira le 15 janvier 1996 à Paris, Bruxelles, Amsterdam, Londres, Genève, Milan et New York.
Pour pouvoir nommer la revue de manière plus pratique, je propose d’adjoindre à son titre actuel un nom plus court; j’ai pensé à BILBO.K (qui peut se lire bilboquet) en référence au projet de revue "Bilboquet" que Clément Pansaers, dadaïste belge, eut en 1922, et qui aurait réuni les signatures de Constantin Brancusi, Jean Cocteau, Marcel Duchamp, Ezra Pound, Igor Stravinski... Pansaers n’aura le temps que de tracer les grandes lignes et l’aspect administratif de cette revue d’avant-garde. Il décède le 31 octobre 1922 à l’âge de trente-sept ans. En 1923 Antonin Artaud eut également un projet de revue "Bilboquet" édité sous le pseudonyme de Eno Dailor et qui ne compta que deux numéros. Le premier numéro, un feuillet de 11x13,5cm publié à compte d'auteur le 2 février 1923, se compose, outre la présentation de la revue, de deux poèmes : "Extase" et "Fête nocturne"
"Il n'y a pas assez de revues, ou si l'on veut toutes les revues sont inutiles" écrit Antonin Artaud en exergue de ce numéro. Un second et ultime numéro paraîtra à la fin de l'année 1923.
J’ai proposé à plusieurs personnes déjà de constituer une boîte aux lettres dans laquelle chacun glisserait d’une part des oeuvres originales (textes, photos, sons, etc...) réalisées par lui et d’autre part des images, textes, sons, coupures de journaux, etc. qu’il s’approprie. Ce procédé, multiplié par x personnes, nous permettrait de constituer un fond important dans lequel nous puiserions au fur et à mesure pour réaliser les numéros suivants.
Il serait d’autant plus intéressant que chaque boite aux lettres soit nourrie dans la durée par son auteur. Cela me semble être la manière la plus pratique pour travailler ensemble, le procédé paraissant assez léger et ludique, illustrant parfaitement le titre de la revue qu’il sous-tend. Nouvelles données, conventions nouvelles..."

Philippe Blondez - BIL BO K MAGAZINE

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