Radio Nova Party
Le Boule Noire - 22/09/2011 - 18h30
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Sur la photo de pochette, un cliché pris dans la rue, on voit des enfants qui rient, des passants qui déambulent. Un tableau urbain et convivial, à l’image du cinquième album d’Absynthe Minded. Dès les premières mesures de « Space », le single qui ouvre l’album, on retrouve ces gouttelettes de piano, ces guitares boisées, ce violon agile, ce doux folk pop à la fois lyrique et intime qui a fait, depuis une dizaine d’années, la griffe de ces troubadours de Gand.
De « Sweet Oblivion », en 2002, jusqu’à l’album éponyme il y a trois ans, Absynthe Minded a promené sa musique des clubs les plus intimes aux plus grands festivals avec une passion jamais émoussée.
« As it ever was », comme cela a toujours été. Tel est le titre de ce nouvel album qui, de l’aveu même de ses auteurs, risque d’en surprendre plus d’un. Enregistré au studio de la Frette, une grande maison à quelques encablures du centre de Paris, sous la houlette du producteur canadien Adam Samuels (connu en particulier pour ses nombreuses collaborations avec Daniel Lanois), le disque a bénéficié d’une atmosphère chaleureuse et d’un aréopage d’instruments vintage : en particulier un antique mellotron et surtout un rare piano Bösendorfer datant de 1901, dont on peut distinguer les accords voluptueux au gré des morceaux.
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